Deuxième jour d’oralité pour le festival La Bèl Parol et première représentation de Zanaar, la nouvelle création de Sieur Sergio Grondin dit « Le bavard ». Paraît que le bonisseur nous a concocté du théâtre d’anticipation… Les mauvaises langues prétendent que, pour un auteur saint-joséphois, l’anticipation c’est de pouvoir jouer sa pièce dans un lieu raccordé au réseau électrique mais je me démarque évidemment de ces parvenus du Nord, habitant moi-même aux frontières du Mordor. Ce qui est sûr c’est que je n’ai jamais été déçu par les propositions du trublion et que les acteurs au plateau font toujours de l’excellent boulot. Manzi

Voilà bientôt 3 ans qu’on ne peut plus boire un coup avec Lucie le Renard, Gad Ben salem et Eric Lauret. La cause : ils écrivent ou répètent Zanaar dans tous les bois de l’île. Nonobstant le mystère auréolant cette nouvelle création, je m’avance à penser que Zanaar, cette fable mise en scène par Sergio Grondin, et estampillée théâtre jeune public n’est pas réservée aux gosses. Ceux qui ont vu En attendant Dodo savent de quoi je cause. Pour les autres, notez que Zanaar est diablement dans l’air du temps. Trois rescapés d’une catastrophe naturelle vont devoir cohabiter . . . Si cette histoire de vivre ensemble revisitée te semble datée, c’est que tu sous-estimes l’insolence de cette compagnie poil à gratter. Moi j’irai sans hésiter. Zerbinette