Théâtre

Une petite robe de fête

Une petite robe de fête

Lorsque Thomas Jolly parait enfin, sur le parvis de Champ Fleuri, les traits tirés mais souriant, après sa prestation théâtrale qui figure à mon avis parmi les plus brillantes de la programmation des TDR ces dernières années, je ne peux m’empêcher de le féliciter. Son jardin de silence a su capter l’essence de Barbara, sans tomber dans les multiples écueils qui guettent les chasseurs de monstres sacrés. « Ah…, merci beaucoup parce que Barbara, pour moi, elle est là », et de me montrer les étoiles.

ZAÏ ZAÏ ZAÏ ZAÏ ou AÏE AÏE AÏE AÏE ?

ZAÏ ZAÏ ZAÏ ZAÏ ou AÏE AÏE AÏE AÏE ?

Oui. La satire est un art délicat. La compagnie du Théâtre de l’Argument n’en manquait pas pour nous faire rire de la cynique réalité. Les voix ont dessiné avec brio les messages graphiques de Fabcaro. On ne fuit pas impunément un système dans lequel l’homme s’est enferré si patiemment. Zaï Zaï Zaï Zaï fut pourtant une échappée belle dans le climat culturel actuel.

LE ROI DE LA BIDOUILLE

LE ROI DE LA BIDOUILLE

À travers quatre tableaux, reconstitutions faussement naïves  des moments terribles, du XXI ème siècle, comme l’attentat du 11 septembre ou l’exil des réfugiés ; entrecoupés de chansons et loufoqueries acrobatiques diverses, l’artiste polymorphe Gilles Cailleau revisite la chronologie, vers une meilleure sortie. Ce seul en scène est une merveille d’inventivité, de poésie, et d’humour. Les strates composites de ce spectacle hétéroclite en font globalement un moment haletant.