Bongou est aussi admirateur de théâtre amateur que d’élus imposteurs. Hier soir, si un malheureux spectateur était présent à cause de ma recommandation, je suis prêt à lui offrir ma procuration aux prochaines élections.
Elephant Man par le fêlé Fantazio
LE ROI DE LA BIDOUILLE
À travers quatre tableaux, reconstitutions faussement naïves des moments terribles, du XXI ème siècle, comme l’attentat du 11 septembre ou l’exil des réfugiés ; entrecoupés de chansons et loufoqueries acrobatiques diverses, l’artiste polymorphe Gilles Cailleau revisite la chronologie, vers une meilleure sortie. Ce seul en scène est une merveille d’inventivité, de poésie, et d’humour. Les strates composites de ce spectacle hétéroclite en font globalement un moment haletant.
DANS LES COULISSES DU BALLET DE LIAONING
TO DA BONE = L’AVOIR DANS L’OS
CELUI QUI TOMBE… BIEN HAUT
Alors ça fait quoi d’avoir assisté à l’un des spectacles de post-cirque le plus abouti de cette dernière décennie ? Après ce week-end inaugural de Total Danse, je reprendrais les propos du proto-philosophe Thierry Roland pour illustrer mon état d’esprit : «Je crois qu'après avoir vu ça, on peut mourir tranquille! Enfin, le plus tard possible. Ah! C'est superbe! Quel pied! Oh putain!»
ET LES SHADOCKS GONFLAIENT
ZISTWAR DÔ
C’est une histoire à tiroirs. Au début, plutôt banale. Celle d’une jeune femme qui s’emballe. Elle Nicole, raide dingue d’un vieux. « Chat » qu’elle l’appelle. Comme pour apprivoiser ce séducteur iranien dont on pressent, qu’il est puissant. Elle veut lui faire un enfant. En arrière plan, Stéphane. Le mari délaissé. À l’écouter, Nicole l’a abandonné. À ce drame s’ajoute la perte d’un bébé. Il aimerait qu’on soit de son côté. La mère de Stéphane dénonce tant de frivolité. Au pays de la conjugalité, les femmes sont les éternelles sacrifiées.







