Cha Sovaz... C'était son surnom, et elle le portait plutôt bien. Car Charlotte Molina-Precioso était du genre à sortir les griffes dès lors que quelqu'un daubait sur le féminisme, et à feuler contre celles qui, à l'évidence, se trompaient de combat. Son féminisme à elle, ce n'était pas celui, creux et excluant, des revanchardes pour qui le mâle blanc était à l'origine de tous les maux, ni celui de quelques pseudo-éveillées égarées dans des luttes communautaires et exhibant fièrement les signes de leur soumission religieuse.