Bongou confiné veut aussi faire preuve de solidarité mais, comme il ne sait pas coudre, il préfère en découdre avec la médiocrité télévisuelle : bas les masques sur « Réunions », ce navet de série un peu financée par nos impôts.
Un François aux Francos
SORTIE DE ROUTE
Vingt mille millimètres sous la terre était un titre intriguant. Il convoquait, outre l’univers de Jules Verne et ses mystères, des espaces labyrinthiques qui appelaient à la profondeur. Mais cette nouvelle création de la compagnie Nektar, qui avait pour objet d’aborder la carte et le territoire, nous a laissés au bord de la route. Attention déroute.
À L’ABORDAGE DU GROS SABORDAGE
Le Gros Sabordage est bien plus qu’un succession de prestations sans intention ; c’est une spectacle profondément malin et humain d’où l’on ressort réjoui même quand on a l’impression de ne pas tout avoir compris. Et si cette description s’apparentait à celle d’un spectacle pas loin de la perfection ?
MA SOIRÉE LISSE AU TEMPLE DE LA GLISSE
Hier soir, c’était journée du patrimoine au Bubbles. Pour les néophytes dont je fus, le lieu est un club libertin dionysien. Dans les faits, il accueillait la troisième expo éphémère de Kriko, , entreprise estampillée cabinet de curiosités. Au menu, promenade déambulatoire parmi les oeuvres d’art. Mais qu’était-on vraiment venu voir hier soir ? Tel est le sujet que je m’en vais traiter, répondant à ce détournement d’objets par un détournement de papier.
Une petite robe de fête
Lorsque Thomas Jolly parait enfin, sur le parvis de Champ Fleuri, les traits tirés mais souriant, après sa prestation théâtrale qui figure à mon avis parmi les plus brillantes de la programmation des TDR ces dernières années, je ne peux m’empêcher de le féliciter. Son jardin de silence a su capter l’essence de Barbara, sans tomber dans les multiples écueils qui guettent les chasseurs de monstres sacrés. « Ah…, merci beaucoup parce que Barbara, pour moi, elle est là », et de me montrer les étoiles.
ZAÏ ZAÏ ZAÏ ZAÏ ou AÏE AÏE AÏE AÏE ?
Oui. La satire est un art délicat. La compagnie du Théâtre de l’Argument n’en manquait pas pour nous faire rire de la cynique réalité. Les voix ont dessiné avec brio les messages graphiques de Fabcaro. On ne fuit pas impunément un système dans lequel l’homme s’est enferré si patiemment. Zaï Zaï Zaï Zaï fut pourtant une échappée belle dans le climat culturel actuel.








