Tout le monde le sait : Leu Tempo et Bongou c’est trop des BFF. Malgré notre longue relation, j’ai beau connaître ses défectuosités, je préfère toujours mettre en avant ses qualités. Et cette édition propose franchement du bon.
AUTANT EN EXHORTE LE VENT
Vendredi, c’était la première de « Souffle » au Théâtre Luc Donat, le dernier volet de la trilogie de Soraya Thomas, une plongée chorégraphique dans l’œil du cyclone questionnant l’intime et les liens du clan quand tout se déchaîne autour. Voyons voir si Manzi a été inspiré par « cette respiration offerte, ce temps de communion partagée entre les danseurs, l’espace et les spectateurs ». Retour sur l’œil du cyclone par l’œil de ce clown avec un seul objectif en ligne de mire : vous encourager à venir apprécier ce spectacle.
MANZI Y EST ALLÉ ET S'EST RÉGALÉ
Samedi, je me suis pris une double mornifle musicale avec l’écoute matinale de Fear Of The Dawn, le nouvel album de Jack White et mon concert du soir avec le groupe local Mouvman Alé. Comme on a plus de chance de voir Texas que Jack White à La Réunion, je vais essayer de vous convaincre d’aller voir ces quatre réunionnais en fusion. Attention, coup de cœur Bongou pour ce groupe- révélation !
FEEL GOOD OVNI
En ce moment, on a besoin de rire. Ça tombe bien parce que Bongou t’a dégoté la super création de l’année, un feel good ovni théatro-musical tout droit sorti du cerveau sarcastique de Sergio Grondin sous le regard artistique de Daniel Léocadie. Ça cause de reconstruire le monde après le tu sais quoi sans plus jamais sortir de la Réunion, c’est intelligent, hilarant, et Bongou te donne 5 excellentes raisons de t’y ruer en famille.
TOUCHE PAS à mon petit suisse
Aujourd’hui, j’ai décidé d’asticoter mon Manzi. Il a encensé : « Ça va » de l’humoriste suisse Thomas Wiesel, dont la tournée réunionnaise s’achève ce dimanche à la Cité du Volcan. Moi, pas. Comme tous ses dates ont affiché complet, c’est sans scrupule que nous allons ferrailler, pour savoir si oui ou non il faut acclamer le larron.
CHÉRIE, ÇA VA TRANCHER
Ce n’est pas tous les quatre matins qu’une auteure vivant sur l’île depuis 20 ans, voit son œuvre publiée dans une maison d’édition hexagonale, Viviane Hamy Éditions. C’est encore plus inouï quand cette femme de lettres est une amie (coucou Zerbi) et on tape carrément dans l’extraordinaire quand tu dois admettre que tu as dévoré son thriller. Priya, la fille du boucher de Marie Capron est un accrolivre qui devrait ravir tous les inconditionnels du genre.
GROS SUCCÈS POUR CE SUCCÉDANÉ
Le festival Leu Tempo, tu te rappelles ? Cette aire de restauration à ciel ouvert, sa procession braillarde, ses places farcies d’enfants non masqués et émerveillés, ces parents extatiques applaudissant sans gel hydroalcoolique et souvent de petites perles de théâtre d’objets, comme le touchant Ma biche et mon lapin du collectif Aïe Aïe Aïe. La pandémie a retardé le plaisir de retrouver cette compagnie pour l’une de ses nouvelles créations Ersatz mais plus longue fut l’attente, plus savoureux fut le succédané.
L’Ex-patte et Cendrillon à Moroni
Contre vents et marées, la saison reprenait à Champ fleuri vendredi dernier. Au menu, les très attendus danseurs comoriens du chorégraphe Salim Mzé Hamadi Moissi avec une double création : un solo : “L’Expat », suivi de « Massiwa”. Ali a décrypté pour Bongou cette soirée frémissante. On te partage son analyse réjouissante.








