Passionnée par le vivant, j’ai noué une relation intime au corps, à ses transformations, à sa mort, à ses fluidités, dans son ensemble mais aussi dans ses plus petits éléments.
Les écoulements présents dans le paysage réunionnais, le fatalisme, la brutalité et la résilience de la nature me font lire différemment ce qui m’attire dans le Vivant.
Au travers de la peinture, j’expérimente et traduis cette réalité plastique qui lie Vivant et Paysage.
Paysage intérieur présente différents axes de cette recherche : les derniers tableaux de la série 22%, le grand Tampolo, et la série Térébenthine.
22%, débutée en 2021, questionne notre subjectivité, notre perception et notre influence sur l’environnement et ses transformations.
Tampolo, réalisé en résidence à la Friche, dans la continuité de mes grands formats végétaux, nous immerge dans le paysage végétal absolument vivant, foisonnant, rassurant et hostile de la forêt primaire, un paysage caché aux dimensions multiples.
La série Térébenthine, réalisée ces derniers mois en résidence à la Cité des Arts dissout la figuration. On y trouve des formes et des structures parfois communes au vivant et au minéral, à l’infiniment grand et l’infiniment petit.
On y devine les paysages habituellement imperceptibles, ceux de notre imagination et ceux de notre réalité matérielle, des paysages intérieurs.