On ne présente plus Loya. Il a marché dès les années 90 dans les pas de Ti Fock et autres pionniers du maloya électrique, et puis inventant avec une humilité l’artisan un son à lui, mélangeant aux machines et à leurs algorithmes la tôle ondulée ou le bois de tamarin. Blakaz, projet plein d’étapes, a commencé sa route à Maurice avec Menwar par la création de Sagaï, il a continué en posant son sac à Madagascar chez la famille Remanindry, donnant naissance à Antandroy. Voici maintenant Komor, où Loya s’allie à M’Madi Mwegne, maître du ndzendze, instrument traditionnel comorien, pour explorer une nouvelle fois l’intimité musicale des îles de l’Océan Indien, contribuant à dissiper de manière singulière les frontières entre musique électronique et musiques traditionnelles.