Mercredi 19 mai 2021. L’oracle Billant avait vu juste. Bongou peut enfin sortir de son cloaque et mater des spectacles. Et cette première virée fut franchement réjouissante grâce au Séchoir et au Théâtre des Alberts qui proposaient ce mercredi une représentation scolaire de sa nouvelle création Œdipe, etc. Ce spectacle est vraiment de saison pour nos apprentis incestueux puisque la Saint Valentin - euh pardon la fête des mères - est toute proche.
LES ACCROS DU DUO
Le confinement n’a pas tari toutes les sources ; pour preuve, le projet du chanteur et guitariste Mounawar et du batteur David N’Doye, en pleine répétition d’un objet musical intimiste et universel à Lespas. Quand un virus planétaire déchaine les démons intérieurs, les addictions invitent à l’introspection. Bongou t’emmène dans leur exploration.
DESTINS DE CLANDESTINS
Critiqueperturbéededeuxfous
Vendredi, Bongou a assisté à la pièce de Logiqueimpertubabledufou de Zabou Breitman, peut-être notre dernière représentation d’une compagnie extérieure avant un bout de temps vu la propagation du variant. Ce qui ne varie pas c’est le désaccord de ressentis entre Zerbi et Manzi. Si le public, dans sa globalité, semblait emballé, Bongou est plus mesuré. En guise de compte-rendu, voici ce saugrenu échange entre deux spectateurs hurluberlus.
MOI, BAUSCH ET TOUCHANT
En creusant sa propre vie, son passé, sa vie de couple, sa crise de la quarantaine anticipée, l’hommage à la danse-théâtre inventée par Pina Bausch est mené tambour battant et fumant. Côté musique, c’est l’éclectisme total. Les multiples escapades sonores rythment la narration et les gestuelles ont la part belle, notamment sur cet entraînant morceau chanté en allemand avec des mouvements fluides, nerveux et ce récurrent ballet autour des cheveux.
GÂCHIS PARMENTIER
Je n’avais jamais vu un spectacle de la compagnie Théâtre Enfance, dirigée par Catherine Saget. Sa nouvelle création «Ne pas ouvrir, confidences d’une grosse patate » propose une réflexion sur l’obésité adolescente, traitée sur le mode du voyage intertextuel (d’après les œuvres de Perrault, Hugo, Prévert, Éluard, Aragon, etc). Le résultat est un galimatias bien plat que je te décris de ce pas.
BONGOU CANONISE RÉMI LUCHEZ
ACCUSÉS, MARREZ-VOUS !
Ce qui est bien quand on est un inconditionnel de Téhem, c’est qu’on est certain d’avoir plusieurs doses annuelles de dope tant ce dessinateur est prolifique. Après la sortie du brillant « Piments zoizos » et du pédagogique « Aux Archives », « Avocat du diable » est une giclée humoristique de haute qualité.