LESPAS

LE JOURNAL DE BRIDGET JONES

LE JOURNAL DE BRIDGET JONES

Peintre de la solitude, de l’aliénation et de la mélancolie, Edgar Hopper est l’américain qui a inspiré Isabelle Martinez pour sa dernière création : « Les inédits ». La pièce est un feuilleté doux-amer, superposant des monologues tour à tour piquants, poétiques ou désenchantés. J’avais adoré « Petites conspirations », sur le même ton. Dans cet opus, Martinez sort de sa zone de confort, en intégrant à la scéno la création vidéo de Yann Péron, pour une cuisson plutôt savoureuse. Quelques regrets cependant tempèrent mon emballement.

Typhus Bronx, l'hilarité contagieuse

Typhus Bronx, l'hilarité contagieuse

Vendredi 31 mars, Emmanuel Gil proposait son seul(s)-en-scène Trop près du mur au Séchoir et je m’y suis rendu pas forcément convaincu. En 2019, son spectacle Le délirium du papillon avait emballé ma comparse Zerbinette (à lire ICI) alors que mon ressenti était moins à la fête. Cette fois-ci, plus aucune hésitation, ce clown a sa place au Panthéon des bouffons.

MOI, BAUSCH ET TOUCHANT

MOI, BAUSCH ET TOUCHANT

En creusant sa propre vie, son passé, sa vie de couple, sa crise de la quarantaine anticipée, l’hommage à la danse-théâtre inventée par Pina Bausch est mené tambour battant et fumant. Côté musique, c’est l’éclectisme total. Les multiples escapades sonores rythment la narration et les gestuelles ont la part belle, notamment sur cet entraînant morceau chanté en allemand avec des mouvements fluides, nerveux et ce récurrent ballet autour des cheveux.

BONGOU DÉSOSSE CARCASSE

BONGOU DÉSOSSE CARCASSE

Quand le cirque rencontre un texte théâtral, ça peut être génial comme bancal. Ça tombe bien car le texte de Mariette Navarro traite d’un personnage hésitant, d’un corps fictif qui refuse de rentrer dans le moule. Tergiversations narratives et circonvolutions acrobatiques font bon ménage mais ce propos abstrait peut déstabiliser les distraits.